
Maria-Karla Friedhof
Âge : 16 ans 1/2
Alignement : Impartial bon
Physique : De petite stature (1m55), mais mince et bien proportionnée, elle a les yeux bleu ciel et une longue chevelure rousse, qu'elle laissait flotter quand elle était enfant mais qu'elle attache et relève depuis qu'elle a 14 ans. Ses yeux semblent toujours perdus dans le vague sauf quand elle étudie ses leçons.
Née Maria Karla Augusta Johanna Hoppler, "Maria-Karla", comme ses proches l'appellent, est la fille de Franz Hoppler, négociant en vins mort il y a six ans avec son épouse à la suite d'une épidémie. Fille unique du couple, Maria-Karla a alors été confiée à sa tante, Elizabeth Margrit Friedhof, soeur cadette de Franz, devenue veuve très tôt et ayant hérité de la fortune de son mari. N'ayant pas eu d'enfants, Elizabeth Friedhof a accepté d'adopter Maria-Karla, ce qui fait de la jeune fille la seule héritière des biens des Hoppler comme de ceux des Friedhof. La gestion du commerce de vins de Franz Hoppler est actuellement confiée à des personnes de confiance de madame Friedhof ; lorsque Maria-Karla se mariera ou atteindra sa majorité, elle entrera en possession de ces biens.
Pendant plusieurs années, Maria-Karla a été éduquée par sa tante qui, sans être vraiment érudite, est assez instruite pour une femme de cette époque. Mais il y a peu, Elizabeth a décidé que Maria-Karla avait besoin de parfaire son éducation religieuse, et aussi de rencontrer des jeunes filles de son âge. En effet, la maison Friedhof est plutôt isolée, située à l'écart de la ville, et il est rare que madame Friedhof invite des gens ou soit invitée par eux, ce qui fait que Maria-Karla n'a pas vraiment d'amies de son âge.
Maria-Karla n'est au couvent que depuis quelques mois, mais elle a eu le temps de comprendre les règles et de se faire aussi discrète que possible. Elle regrette beaucoup la maison de sa tante, son caractère rêveur et réservé s'accordait très bien avec la vie qu'elle y menait. Et quelque chose en elle lui fait peur, comme un vilain démon qui lui soufflerait de temps en temps que si sa tante a insisté pour qu'elle aille au couvent, c'est parce qu'elle trouvait sa présence à la maison encombrante ...
Pour oublier ses craintes et son chagrin, Maria-Karla se plonge souvent corps et âme dans les messes célébrée au couvent, d'abord parce qu'elle aime le son des chants religieux - elle-même chante plutôt bien - et ensuite parce qu'elle cherche dans la religion la réponse à certaines questions qui la tourmentent mais qu'elle a peur de poser ...